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Chronique
Novembre 2004 Le Maroc sous l'oeil Americain
Grâce au tourisme, le Maroc peut se permettre de créer chaque année des emplois temporaires ou pas dans le secteur touristique. Cela va des "piscinistes" (ainsi un hôtel a Agadir appelle ses employés qui s'occupent des clients dans la piscine) au monsieur qui Durant les petits déjeuners, dans les hôtels, versant du thé a la menthe selon le rituel marocain. Mis a part les jobs crées au sein des hôtels, il y a ceux qui se crée eux-mêmes. La mendicité en fait part. Aujourd'hui, les mendiants sont de très bons travailleurs qui se donnent à leurs activités a plein-temps et ne se plaignent pas. Les mendiants de Marrakech ou d'Essaouira par exemple sont des mendiants à part entière ; ils savent dire « SVP » et« merci » en trois ou même quatre langues. Même si ces derniers agacent touristes et non touristes, la plupart finit par mettre la main dans la poche et offrir une symbolique somme monétaire pensant que «personne ne sait ce que demain nous réserve » et que «nous devrions être un peu plus humain envers les moins privilégies. » Mais loin du monde de la pauvreté se cache un autre, plus excitant, plus brillant, plus peut-être superficiel. Dans ce monde, d'autres savent s'y trouver une place et de profiter de la vague chaude des touristes d'été. Ces personnes-la, pour la majorité, sont des filles qui loin de toute complexité ou de pudeur ont utilise leurs corps pour diverses raisons, entre autres pour danser. La danse au Maroc est devenue un vrai domaine d'exploitation par les grands restaurateurs qui essaient de combiner cuisine et amusement dans leurs plats. Mais la, il ne s'agit pas de n'importe quelle danse. Il s'agit de la danse orientale. Et comme son nom l'indique, cette danse vient de l'Orient mais par hasard a pris de l'ampleur dans les restaurants dont la spécialité culinaire est marocaine. Comme par magie, Sherazade et ses « Mille et une nuits» ont atterri sur le sol marocain ou ils ont trouve ses jeunes filles ne dépassent pas la trentaine et habillées pour a peine cacher les zones intimes du corps et maquillées comme des poupes. Il est difficile d'appeler ces filles-la des danseuses car la majorité d'entre elles bougent mais ne dansent pas. Bouger ne veut pas dire danser. Ces filles-la bougent au rythme de la musique,au milieu de la nuit, passant d'une table a une autre en lançant des sourires aux clients assis a table en famille ou en couple. Mais que se passe-t-il lorsque le touriste Américain, dans
ce restaurant, baisse les yeux pour ne pas regarder ces ondulations
et quelques minutes plus tard demandent gentiment à ses compagnons
de quitter le resto ? Ces filles-la sont la pour l'amuser mais il
ne veut pas, il fuit. Le premier motivateur pour ces filles est l'argent.
Les Marocains, sont-ils devenus désespères pour l'argent
? Il ne s'agit même plus de se faire de l'argent pour vivre
mais de se payer son paquet de cigarettes quotidien, sa garde-robe
de Zara et pourquoi pas se permettre un crédit pour la dernière
Toyota. Finalement, qui a la réponse. Personne. En attendant que quelqu'un ait une réponse, les restaurateurs marocains feraient mieux de supprimer la partie show orientale, s'ils ne peuvent pas se permettre d'entraîner leurs danseuses, car cela ne plait a personne. C'est juste du tkherbik !
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