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à Safaa n'oubliez pas de nous écrire contact
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J'adore vous
lire. J'adore lire vos encouragements et vos réactions
en colère. Les point de vues qui diffèrent des
miens me donnent une nouvelle idée du sujet, une nouvelle
façon d'approcher le thème.
Echanger les
idées est le but principal de ma rubrique. Il faut
dire que je suis très opiniâtre et mes dires,
dans mes articles, se basent sur mes propres expériences
ou mes observations, donc ça reste un point de vue.
Les emails que
je reçois sont publiés tels quels, donc à
vos plumes!
Amicalement,
Safaa Nhairy
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R.V.
Bonjour à toutes et à tous ,
A propos de la politique et de la religions, une chose est
certaine , c'est deux "sciences" ne sont pas absolues
et qu'elles ne peuvent à elles seules transiger sur
la manière dont l'homme devrait fonctionner aussi bien
biologiquement que psychologiquement pour apporter la joie
ou le bonheur à tous les points de vue . La subjectivité
latente d'une position politique ou religieuse, peut aboutir
à des troubles incitant les individus à maintenir
des idées constructives ou pas dans des carcans tenus
fermement enchaînés de telle façon qu'elles
se figent malgré elles. Nous avons eu des exemples
flagrants d'idéologies qui, certaines ont eu leur valeur
au moment où elles étaient politiquement mis
en oeuvre, mais aujourd'hui elles sont dépassées
et de loin elles sont véritablement mortes mais on
s'y accroche. Pire elles (ces idées figées)
font maintenant obstacle au progrès. La politique n'a
jamais uni les hommes bien au contraire. Mais il est vrai
a contrario que le multipartisme est une avancée politique,
que politique. Toutefois, on peut se demander : qu'est ce
qui fait avancer une société ? La religion,
la politique, la morale, la discipline personnelle, la prise
de conscience sur la nécessité des valeurs,
l'intelligence, la solidarité; on ne risque rien à
dire que la plupart des hommes sont d'accord sur ces principes
ou ces idéaux et de dire que la politique est une idéologie
qui préconise un état proche des conditions
que les hommes conçoivent comme une sorte d'utopie,ou
chemin y conduisant. Ces utopies ont à la base certains
éléments similaires de désir humain.Comme
la liberté, la subsistance, la protection et la poursuite
du bonheur. Mais les hommes sont -ils tous d'accord sur les
méthodes et la procédure à suivre pour
les atteindre? Depuis des siècles les hommes se sont
déchirés pour trouver une définition
absolue sur la fraternité, l'indépendance, la
liberté, l'égalité mais en vain. Donc,
en définitif, la politique n'est qu'un des aspects
de la véritable condition de l'homme pour accéder
au bonheur et la politique n'est pas elle-même un véhicule
d'idées à valeur intrinsèque et définitive.
Si elle préconise une sorte de graduation sur l'évolution
de l'homme, cela montre bien de ce fait qu'elle n'est pas
une condition parfaite statique dénuée de problématique
et pire encore d' erreur.
C'est pourquoi dans la plupart des cas, il est préférable
de ramener l'homme à sa propre réalité
que de le noyer dans un verbiage trompeur dans un monde aussi
inachevé que la politique. Dans la persistance d'une
position politique qui ne cesse de changer, le danger est
qu'elle divise au lieu de rassembler!
A suivre...
pardonnez-moi si je me suis tromper dans mon analyse mais
j'ai tellement horreur de la politique ( parce que le milieu
politique devrait mérité des hommes honnêtes,
au service du peuple, désintéressés et
ce n'est pas du tout le cas à quelques exceptions,
et s'ils ont cette qualité, on les élimines
du champ ou de la table pour mieux être servi ! ) qu'il
m'est difficile de pratiquer le positivisme là où
la compétivité est roi!
A bientôt et merci
RV
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SUITE 2
RV 23/12/2003
Bonjour à toutes et à tous,
Je fait donc suite à votre chronique sur, entre autres,
le courage de ses opinions dans la religion et la politique.
Nous avons vu fondamentalement ce qu'est la politique et,
depuis que l'homme a pensé comment établir un
ordre social, il a établi des "normes de conduite"
de manière à ce que tous les membres de la société
y trouve son compte.
Mais qu'est-ce qui rend une société malade ?
Par malade, on peut entendre l'abandon d'une règle
d'une norme qui est considérée comme saine.
Le premier élément d'une société
saine est très certainement la coopération.
C'est le travail collectif de personnes oeuvrant ensemble
vers un objectif commun. Si la société veut
rester saine son activité unie doit avoir une certaine
qualité. L'activité collective de la société
doit être librement motivée. Elle ne doit pas
être le résultat d'une force militante contraire
à la volonté de ses membres. Cette liberté
requiert une analyse pour savoir dans quelle mesure elle sert
lasociété. L'individu, devrait, être libre
( dans ce domaine précis) de participer avec d'autres
et choisir cet objectif qui est considéré comme
meilleur pour la majorité. D'un autre côté,
la société dépend de l'unité d'accord
et d'action de ses membres pour son existence. Mais cette
liberté de l'individu lui donnet-elle le droit de contre-attaquer
la décision librement prise pour la majorité?
Il doit être admis que l'assentiment de la majorité
dans une société n'est pas toujours juste; l'histoire
l'a souvent prouvé. Pourtant, la société
n'existe que parce que certains préceptes et certaines
actions ont pour résultat un effort concerté
vers des fins particulières.Dans une société
saine, l'individu devrait avoir la liberté de parole
et d'action pour désaprouver les mesures prises par
la société. Liberté de parole peut comprendre
l'expression de diverses idées. La liberté d'action
peut mener à essayer d'influencer les membres de la
société par une persuasion raisonnable pour
leur faire adopter des conceptions et des objectifs différents.
cependant, l'exercice de la force pour protéger la
liberté individuelle ne doit pas faire obstacle à
la volonté collective de la majorité. Faire
obstacle à cette volonté serait refuser à
la société son droit de liberté et d'action.
Si la discipline personnelle est maintenue, ni la politique,
ni la religion aurait donné à l'individu cet
engouement de se croire dans une vérité absolue,
de se croire investi d'une mission particulière d'apparence
humaniste alors qu'il se laisse aller d'abord vers un fanatisme
"léger" puis dangereux. Dans cette voie dangereuse
on a à faire à ce qu'on appelle aujourd'hui
la permissivité . C'est l'isolation égocentrique.
C'est vouloir vivre pour soi-même: en d'autres termes
se "laisser- aller ".
A partir de cette conception erronée d'une liberté
absolue et de son effet de permissivité a émergé
la criminalité à une plus grande échelle
que jamais l'histoire moderne ait connue.
Dans cette vision particulière de la politique, il
serait plus avantageux, pour la société, qu'il
ait plus une liberté de penser, d'action dans les limites
nécessaires de la société que cette ennivrante
verbiage se servant de la démagogie pour se faire une
place au soleil et tant pis pour les autres. Certes, La nécessité
de pouvoir réaliser, d'espérer une poursuite
du bonheur; la sécurité des personnes et des
possessions devrait être le but. Bien sûr tous
ces idéaux sont louables et légitimes mais hélas
ils sont souvent symbolisés un matérialisme
chronique que la politique tente hypocritement de démentir
ce matérialisme. Comme laïcité, proxénétisme,
bref des mots et que des mots...Lorsqu'il est question de
l'éducation en politique elle n'est guère considérée
comme apportant le plaisir de la connaissance, l'accent est
surtout mis sur sa valeur utilitaire, un moyen de gagner sa
vie, si bien que la société ne bénéficie
pas réellement de ses avantages sur le plan humain
à proprement parler.
Le courage de ses opinions a toujours été pour
la société moderne une qualité. Mais
celui-ci n'est pas forcément une attitude "passe-partout"
car la contenance a tout autant ses avantages dans le juste
milieu des choses afin que la collectivité hérite
ses bienfaits mais là encore tout dépend vers
quoi dirigeons-nous les véritables objectifs de la
qualité de l'art, de la beauté, de la religion,
de la politique et des sciences.
A suivre...
Dans une de mes prochaines interventions dans la
rubrique les pensées de RV je vous ferai
part de mon point de vue sur l'éducation. Concernant
la religion, une pensée personnelle vient d'être
publié dans cette même rubrique à votre
intention.
Bien entendu elle n'engage que moi et moi seul.
J'espère que ma vision des choses ne butte pas trop
les consciences ! Merci infiniment
RV
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SUITE 3
RV 24/12/2003
Bonjour à nouveau à toutes et à tous,
J'espère ne pas monopoliser le site et que cela demeure
un monologue. Mais que ma vision personnelle vous intéressent.
je suis intervenu à plusieurs reprises sur la notion
de valeur je ne pense pas qu'il faille y revenir. En revanche,
je m'attarderai plus tard sur l'intellect si vénéré
par beaucoup d'entre-nous. Aussi, nous avons déjà
débattu au sujet de l'égoïsme, la soif de
posséder, etc... nous ne reviendrons plus la dessus.
Je poursuis donc ma réflexion sur la
politique, une philosophie utilisée à tort et
à travers par l'homme pour justifier des causes supposées
"bonnes". Avant de supporter de tout notre coeur un
système politique ou une idéologie, nous devrions
avoir une meilleure compréhension de sa terminologie.
Les besoins et les désirs inhérents à l'être
humain sont ce qui, dans la nature humaine, s'approche le plus
de l'égalité (une réflexion à ce
sujet vous sera proposée ultérieurement). Jusqy'où
un système politique diffère t-il d'un autre dans
sa poursuite de ces buts? De nos jours les idéologies
politiques parlent, comme autrefois, de liberté et d'indépendance
de l'individu. Cette liberté est cependant si morcelée
que le mot tyranie la définirait peut-être mieux.
Certaines théories politiques courantes font apparaître
l'état comme la réalisation ultime de l'homme.Il
est présenté d'une manière paternelle comme
le bienfaiteur de l'individu. Le choix individuel en dehors
des exigences impératives de l'état est grandement
restreint. D'un autre côté, d'autres systèmes,
sous des noms divers, accentuent dans leur philosophie politique
la liberté individuelle jusqu'à ce qu'elle soit
presque absolue et une forme de l'égalité. Un
tel système n'offre par conséquent aucun facteur
liant permettant de former un état.
Toujours à propos du "courage
de ses opinions" que penser de ses êtres qui ont
agi parfois par la force contre la politique de leur propre
pays ? Ces algériens "oubliés" entre
le marteau et l'enclume parce qu'ils avaient une autre vision
de l'avenir de leur pays, ces russes qui défendaient,
à leurs yeux, à leurs corps défendant une
autre philosophie politique pour leur pays, ces français
qui collaboraient avec l'ennemi soit sous la pression de la
peur, de la torture ou tout simplement n'approuvaient la poursuite
d'une guerre meurtrière, ces africains massacrés
au nom de la liberté, de l'indépendance, ces chiliens
tués et torturés parce qu'ils prônaient
une idéologie contraire à celles de l'Amérique
du nord, ces américains qui ne soutenaient pas la guerre
du Viet-Nam, maintenant mis au "rebut" les américains
du nord qui s'opposent à l'annexion de l' Irak , ainsi
de suite? Eh, bien nous avons là que quelques exemples
frémissantes du "courage de ses opinions" ou
la peur de perdre ne serait-ce que sa vie, l'instinct de conservation
! Qu'est ce qui permet les atrocités, les régimes
totalitaires. Il y a en premier lieu la propagande envers des
gens sensibles plus ou moins ignorants du fonctionnement réel
de la philosophie d'une politique qu'elle dictatoriale ou non....
Nous poursuivrons notre réflexion dans un autre message
électronique.
Merci et à bientôt
RV |
RV 29/12/2004
Derniere partie et fin
Bonjour à Safaa, à toutes et à tous !
Certainement, faire appelle à la raison est une très
bonne démarche, mais aller plus loin vers la sagesse
semble une initiative plus réaliste encore.
Ainsi, nous avons vu brièvement comment
de bonnes raisons ont défendu nos positions politiques
et religieuses et justifier nos torts en ces matières.
J'opterai plus pour la discipline personnelle qui est une condition
plus directe et elle peut atteindre son but sans gêner
quiconque. Mais aujourd'hui nous vivons les moments ultimes
de l'espoir, de l'espérance. Ce Monde soutient sournoisement
ce manque cruel d'amour entre les peuples. Oui, ici ou là,
il existe des Organisations Non Gournementales (ONG) elles font
de merveilleuses réalisations. Pourquoi ? Tout simplement
parce que notre société manque d'Amour, de sourire,
d'affection, de compassion, de respect des valeurs, des autres
et de soi-même. L'envie de posséder comme ces choses
matérielles du voisin nous ronge jusqu'à "l'os".
Pourtant, nous ne savons pas comment a t- il pu acquérir
de telles ou telles choses! Est-ce donc notre problème?
Si, au contraire nous nous obstinons à créer des
ambiances de joies et de fêtes dans nos coeurs nous n'aurions
certainement pas besoin de nous torturer l'esprit avec ces maux
comme les conflits interminables justifiés par des propos
insensés, des causes dites fondamentales comme l'intégrité
identitaire. Oui défendre son peuple, son pays, les siens
reste un devoir car c'est l'humanité toute entière
qui en est victime. Mais beaucoup se retranche derrière
cette cause bravant, au nom de la Justice (quelle justice? )
de Dieu (quel Dieu? ), au nom de l'Amour (parlons-en !)
au nom de l'Indépendance ( qui peut vivre sans les autres?)
au nom de la Liberté (quelle est donc cette Liberté
chérie ? La population mondiale augmente.) Bref, des
causes il y en aura toujours parce que le courage de reconnaître
ses propres erreurs fait défaut. Ah! C'est vrai nous
sommes des frères et des soeurs en religion comme en
communauté et les autres que sont-ils ? Que doivent-ils
espérer ? Oui le savoir est une bonne chose pour gagner
sa vie mais encore ?
Voilà autant de questions que l'homme d'aujourd'hui devrait
se poser pour que son comportement change!
L'intellectualisation, la politisation de la condition humaine
restent aléatoire et incomplète. Même les
religions aussi nobles soient elles sont insuffisantes pour
"pousser" l'individu vers le progrès et l'élévation
de la conscience. Il ne s'agit pas de former des saints mais
de personnes capables de tolérer et de comprendre l'espèce
humaine. Or, ce n'est du tout le cas! Chacun ose défendre
sa"peau" au détriment de ce joyau : "l'Humanité".
L'année 2004 sera encore une année d'espoir et
de tendance, mais aussi de pulsion !
A nous tous de saisir ces occasions discrètes qui nous
indiqueront où se trouve le chemin de l'Amour pas cet
amour de boîte de nuit, mais il s'agit bien de cet Amour
Universel qui est le gardien de la Paix entre les êtres.
C'est une fleur qui ne se fane jamais; elle est dans tous les
coeurs mais hélas beaucoup refusent de le laisser s'exprimer
en préférant les choses fictives de la vie celles
qui ne durent jamais et qui font pleurer et mourir de chagrin.
Allumez cette Lumière qui est dans votre coeur car elle
doit éclairer ce monde sombre, terne, assoiffé
de guerre, de terrible souffrance; la Nature nous octroie assez
d'expériences pour nous convaincre des réalités
de l'Amour, En ajouter, pourtant pour notre seul salut devient
une plus dure épreuve! Ne repoussons pas ces occasions
et cessons de porter si haut nos airs d'orgueil, notre égocentrisme,
de vanité croire que l'on est mieux que la'autre, etc..
mais qui sommes-nous donc rien ! Rien sinon des enfants de
l'Amour!
2004 doit être une année de bonne
semence! Nous devrions semer de bonnes graines et certainement
la récolte sera de meilleure qualité. Oublions
un peu nos airs de perroquets à répéter
des mots que nous ne savons même pas leur valeur à
nos yeux et à ceux de tous et dans quel domaine que ce
soit et qui que nous soyons! Utilisons ces mots simples qui
font rire, sauter de joies, pleurer d'amour et non de tristesse
et de chagrin! Nous penserons à ces enfants oubliés
parce que leurs parents ne sont plus ensemble ou sont morts
à cause de conflits pour soi disant la "bonne cause"!
Entourons-les de
cette affection qui leur manque tant! Ces femmes oubliées
inconsidérées parce qu'elles aiment trop dit-on
: peut-on aimer trop ? Ou alors aime t-on tout simplement ?
Pour 2004, je voudrai partager avec vous symboliquement le pain
de l'Amitié et de la joie qu'il rassasisse ce qui ont
eu si faim et vous savez de quelle faim ces années passées
ont ils endurés. J'espère enfin que ces prochaines
années nous laisseront bien bas ces inepties que nous
avons porté bien haut ! Parce que notre Ame a besoin
de répit comme nos chagrins ont besoin de repos !
Avec tout le respect que je vous dois,Bonne Année 2004
Que Dieu vous garde toutes et tous dans la paix de votre âme
!
RV |
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