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Chronique d'Amérique Les dernières minutes
de l'Amérique sous la férule de Par Safaa Nhairy Les grandes célébrités Américaines d'Hollywood se mettent à la politique. Beaucoup, comme le rappeur Eminem, ont exprimé leur unsatisfaction et mécontentement du gouvernement actuel en réalisant des chansons, des vidéos clips ou publicités télévisées. Le message prôné par ces stars est : «Votez, faites une différence. » Alors que ce message paraît être plutôt une information de mise en conscience, ces stars-là ont, au fait, un message plus profond. Mis à part les quelques stars comme Bruce Willis ou Arnorld Schwarzeneger qui approuvent la stratégie politique de George W. Bush, les autres, plus jeunes ou moins jeunes, se considèrent en tant que célébrités «malades de l 'administration de Bush. » Leur message fort et sérieux cible surtout les jeunes électeurs sur qui ils comptent pour faire la différence. La différence est justement élire Senateur John Kerry
et pas George W. Bush. La presse Américaine se demande si ces
stars d'Hollywood ont le droit d'influencer leurs fans et de lancer
des messages médiatiques influents. La fille du Sénateur
et candidat présidentiel Kerry répond à cette
question en disant que chaque personne, star ou pas, a le droit de
s'exprimer et de faire part de ses inquiétudes vis-à-vis
de la courante administration. D'ailleurs, même les filles de
Kerry Entre les trois candidats présidentiels, c'est Nader qui
a le moins de chance d'emporter les élections. Mais son rôle
comme représentant du troisième parti aura beaucoup
d'impact sur les résultats des élections. Mardi prochain,
quelques centaines d'électeurs se dirigeront vers le bureau
de vote avec l'idée que ni Bush ni Kerry ne correspondent à
leur Malgré le fait que ses chances de réussite sont très minimes, Nader continue sa compagne électorale espérant que ses idées et que sa philosophie contribueront à faire une différence dans les prochaines élections. En ce qui concerne la presse conservatrice Américaine, elle publie toutes sortes d'articles exposant des arguments expliquant pourquoi l'Amérique a besoin de Bush pendant les quatres prochaines années. De l'autre côté, la presse libérale offre à
ses lecteurs une panoplie d'articles simulant les étapes d'immigration
dans plusieurs pays, à entreprendre dans le cas où Bush
est réelu et dans le cas où les citoyens américains
voudraient quitter le pays pour de bon. A quelques jours seulement
du 2 Novembre, le jour des votes, l'Amérique est déchirée
entre tradition et rénovation. Le suspens prendra très
bientôt fin.
Mais ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est que les idées et croyances d'un candidat présidentiel ne sont pas exactement les siennes mais celles d'un comité électoral et d'un g roupe bien spécifique. Ce groupe est constitué de milliardaires qui approuvent certaines politiques et qu'ils voudraient les voir en vigueur avec tel ou tel président. Les candidats présidentiels aux Etats-Unis ne diffèrent pas des stars et des célébrités. Des gens croient en eux et investissent en eux afin de protéger leurs intérêts. Du côté des démocrates, George Soros, un immigré d'Hongrie, a versé plus de $23, 250,000 aux différents groupes qui favorisent Kerry. Soros qui est un homme qui a une valeur de $7.2 milliards, selon le magazine Forbes, non seulement aide son ami Kerry dans sa compagne mais n'hésite pas à parler publiquement des raisons pour lesquelles il dépense tellement d'argent afin de voir Bush vaincu. Mais Soros n'est pas le seul milliardaire démocrate à vouloir voir Bush quitter la Maison Blanche, d'autres démocrates signent de gros chèques afin que cela se produise. Du côté des républicains, les richards du Texas ne pensent pas deux fois quand il s 'agit d'aider leur Texan Bush à être re-élu. La milliardaire Alice Walton, la femme la plus riche du Texas et des Etats-Unis, a versé $1, 600,000 à la campagne de Bush. Selon la presse Américaine, la plus petite contribution des donateurs était de $250,000 de quoi s'acheter une jolie maison dans un joli quartier sur la côte Est Américaine). En général, cet argent est utilisé lors des
multiples rencontres des candidats avec leurs électeurs, dans
différents états d'Amérique. Il est également
utilisé pour la création de milliers d'emplois pour
cette occasion et surtout
Par Safaa Nhairy
Les débats et entrevues peaufinent la politique et les plans des candidats. Leurs sorties dont le but est de rencontrer le public augmentent l'enthousiasme des électeurs qui s'ornent de différents gadgets portant les noms de Kerry/Edwards ou de Bush/ Cheney afin de communiquer leur appartenance. D'ailleurs, ces gadgets promotionnels consistent en non seulement des panneaux qui sont normalement sont accrochés au dehors de chaque maison, mais aussi en des pins, T-shirts, jeux de cartes, pyjamas, livres, chapeaux, stylos, peluches, calendriers et DVDs. Durant ces campagnes électorales à la présidence,
ces politiciens deviennent de vraies célébrités
au même titre que Michael Jackson et Britney Spears. Ils recrutent
des orfèvres en marketing et communication qui travaillent
sur leurs images de marque. Ces experts décident tout : de
la cravate à la coupe de cheveux des candidats. Les candidats
présidentiels ont aussi une équipe qui veille à
ce qu'ils communiquent « the right words, at the right time
» (les bons mots au bon moment). Ces
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