Sommaire
Mini-jupes, cigarettes, alcool, tatouages sont toutes des choses qui font partie de la vie...article 1......
On nous vend le rêve...article 2.....
Le rêve Américain, jusqu’à quel prix ? ..article 3 .....
Un pouvoir extraordinaire! ..article 4.....
Hommes et Femmes article 5.....
Les Enfants de l'Immigration article 6.....
Voile ou pas, chacun doit être respecté ! article 7.....
Promouvoir l'histoire et la culture du Maghreb ! article 8.....
La femme prend tous les rôles ! article 9.....
L'Argent, c'est du Temps !! article 10.....
Savoir comment savoir !! article 11.....
Tolérer et ne pas juger !! article 12.....
Ce qui Défend le Défendu article 13...
Parler, c'est Comprendre !! article 14.....
Les médias !! article 15.....
Se plaindre n'est pas une solution !! article 16.....
Le Gaspillage !! article 17.....
Le Made in Morocco Artiste !! article 18.....
Nouveau look, nouveau concept!! article 19.....
Le Maroc sous l'oeil Americain! article 20....
Les deux Amériques article 21.....
Nouvelle Catégorie : Archives : Les élections américaines
Articles en Anglais a lire
Coin de Presse

 

Chronique d'Amérique

Les dernières minutes de l'Amérique sous la férule de
Bush (avant les élections)

Par Safaa Nhairy

Les grandes célébrités Américaines d'Hollywood se mettent à la politique. Beaucoup, comme le rappeur Eminem, ont exprimé leur unsatisfaction et mécontentement du gouvernement actuel en réalisant des chansons, des vidéos clips ou publicités télévisées. Le message prôné par ces stars est : «Votez, faites une différence. » Alors que ce message paraît être plutôt une information de mise en conscience, ces stars-là ont, au fait, un message plus profond. Mis à part les quelques stars comme Bruce Willis ou Arnorld Schwarzeneger qui approuvent la stratégie politique de George W. Bush, les autres, plus jeunes ou moins jeunes, se considèrent en tant que célébrités «malades de l 'administration de Bush. » Leur message fort et sérieux cible surtout les jeunes électeurs sur qui ils comptent pour faire la différence.

La différence est justement élire Senateur John Kerry et pas George W. Bush. La presse Américaine se demande si ces stars d'Hollywood ont le droit d'influencer leurs fans et de lancer des messages médiatiques influents. La fille du Sénateur et candidat présidentiel Kerry répond à cette question en disant que chaque personne, star ou pas, a le droit de s'exprimer et de faire part de ses inquiétudes vis-à-vis de la courante administration. D'ailleurs, même les filles de Kerry
et celles de Bush ont profité de la stardom de leurs pères pour faire la première page des magasines féminins tels que « Bazaar » et « Vogue. » L'engagement politique ne vient pas rien que des super stars, étudiants, parents, professors, académiciens, fonctionnaires mènent eux aussi leur petite campagne politique en portant les gadgets promotionels de leur parti favori et en s'engageant quotidiennement dans des discussions politiques dont le but est de rendre leurs opinions et convictions publiques.
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Selon les derniers sondages, George W. Bush et John Kerry remportent 46% de votes chacun ce qui rend la partie encore plus serrée. Mais il parait que la victoire, que ce soit celle de Kerry ou celle de Bush sera décidée grâce aux votes accordés à Ralph Nader.

Entre les trois candidats présidentiels, c'est Nader qui a le moins de chance d'emporter les élections. Mais son rôle comme représentant du troisième parti aura beaucoup d'impact sur les résultats des élections. Mardi prochain, quelques centaines d'électeurs se dirigeront vers le bureau de vote avec l'idée que ni Bush ni Kerry ne correspondent à leur
vision d'un bon président et que Nader est, plus au moins, l'homme qui a un pouvoir invisible. Nader, qui représente le parti progressite, est un avocat de formation. Sa politique promet un système de sécurite social universel, les droits civils et la fin de la guerre en Iraq. Sa vision un peu utopique pourrait gagner le coeur de nombreux électeurs qui sont indécis sur l'homme qu'ils voudraient comme président.

Malgré le fait que ses chances de réussite sont très minimes, Nader continue sa compagne électorale espérant que ses idées et que sa philosophie contribueront à faire une différence dans les prochaines élections. En ce qui concerne la presse conservatrice Américaine, elle publie toutes sortes d'articles exposant des arguments expliquant pourquoi l'Amérique a besoin de Bush pendant les quatres prochaines années.

De l'autre côté, la presse libérale offre à ses lecteurs une panoplie d'articles simulant les étapes d'immigration dans plusieurs pays, à entreprendre dans le cas où Bush est réelu et dans le cas où les citoyens américains voudraient quitter le pays pour de bon. A quelques jours seulement du 2 Novembre, le jour des votes, l'Amérique est déchirée entre tradition et rénovation. Le suspens prendra très bientôt fin.

 

 


Les personnes d'Affaires derrière les candidats
présidentiels Américains


Par Safaa Nhairy
De Washington, DC


Le compte à rembours a commencé. Plus que quelques jours et l'annonce du prochain homme le plus puissant du monde. Président George W. Bush et Sénateur John Kerry, candidats présidentiels des élections 2004, ont passé des mois à mener leur campagne électorale et à essayer de gagner le coeur ainsi que les votes du peuple Américain, Chacun se battant pour ses croyances, politiques et points de vue. Les Américains recherchent un président qui partage le même avis que le leur en ce qui concerne l'Iraq, l'économie, l'éducation nationale, l'avortement, le mariage des homosexuels, la recherche sur la cellule de tige et autres. Les deux candidates actuelles montrent clairement leurs différentes opinions sur ces sujets. En résumé, Kerry est considéré libéral alors que Bush
plutôt conservateur.

Mais ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est que les idées et croyances d'un candidat présidentiel ne sont pas exactement les siennes mais celles d'un comité électoral et d'un g roupe bien spécifique. Ce groupe est constitué de milliardaires qui approuvent certaines politiques et qu'ils voudraient les voir en vigueur avec tel ou tel président. Les candidats présidentiels aux Etats-Unis ne diffèrent pas des stars et des célébrités. Des gens croient en eux et investissent en eux afin de protéger leurs intérêts. Du côté des démocrates, George Soros, un immigré d'Hongrie, a versé plus de $23, 250,000 aux différents groupes qui favorisent Kerry. Soros qui est un homme qui a une valeur de $7.2 milliards, selon le magazine Forbes, non seulement aide son ami Kerry dans sa compagne mais n'hésite pas à parler publiquement des raisons pour lesquelles il dépense tellement d'argent afin de voir Bush vaincu.

Mais Soros n'est pas le seul milliardaire démocrate à vouloir voir Bush quitter la Maison Blanche, d'autres démocrates signent de gros chèques afin que cela se produise. Du côté des républicains, les richards du Texas ne pensent pas deux fois quand il s 'agit d'aider leur Texan Bush à être re-élu. La milliardaire Alice Walton, la femme la plus riche du Texas et des Etats-Unis, a versé $1, 600,000 à la campagne de Bush. Selon la presse Américaine, la plus petite contribution des donateurs était de $250,000 de quoi s'acheter une jolie maison dans un joli quartier sur la côte Est Américaine).

En général, cet argent est utilisé lors des multiples rencontres des candidats avec leurs électeurs, dans différents états d'Amérique. Il est également utilisé pour la création de milliers d'emplois pour cette occasion et surtout
pour les publicités télévisées. Alors que ces donateurs contribuent financièrement, les candidats continuent la course et continuent à s'échiner et à lancer mutuellement des attaques au lieu de s'occuper des vrais problèmes. Le 2 Novembre sera finalement la fin du marathon et un des candidats se verra aller chez lui, fatigué, déprimé et vaincu car ses idées et ses objectifs s'évaporeront dans l'air. Le plu s triste est que l'argent donné se verra aussi s'évaporer dans l'air alors que ces milliards auraient pu sauver les enfants du monde entier de la famine. Mais quoi faire surtout quand le sol Américain ne tolère que le plus puissant et surtout le plus riche ?

 

 

Par Safaa Nhairy
De Washington, DC


Sur le « Washington Post » du 17 Octobre dernier, une photo fait la une. Une dame, en compagnie de sa fille et de sa voisine, tient entre ses mains une pancarte portant : « En 2000, ils ont volé les élections. Maintenant, ils ont volé mon panneau 'Kerry'. »
A quelques semaines seulement avant le jour des élections, les républicains et démocrates s'engagent dans un débat assez chaud. Kerry attaque Bush et Bush en fait de même. La presse américaine influence les avis et les votes. Les citoyens démocrates et républicains trouvent toutes les raisons et excuses pour justifier leur appartenance politique. Les étrangers, sur le sol américain anticipent les résultats. Et la presse internationale, de loin, observe le spectacle. Spectacle, oui, car l'année des élections présidentielles aux Etats-Unis ressemble à un polar ou à une feuilleton télévisé.

Les débats et entrevues peaufinent la politique et les plans des candidats. Leurs sorties dont le but est de rencontrer le public augmentent l'enthousiasme des électeurs qui s'ornent de différents gadgets portant les noms de Kerry/Edwards ou de Bush/ Cheney afin de communiquer leur appartenance. D'ailleurs, ces gadgets promotionnels consistent en non seulement des panneaux qui sont normalement sont accrochés au dehors de chaque maison, mais aussi en des pins, T-shirts, jeux de cartes, pyjamas, livres, chapeaux, stylos, peluches, calendriers et DVDs.

Durant ces campagnes électorales à la présidence, ces politiciens deviennent de vraies célébrités au même titre que Michael Jackson et Britney Spears. Ils recrutent des orfèvres en marketing et communication qui travaillent sur leurs images de marque. Ces experts décident tout : de la cravate à la coupe de cheveux des candidats. Les candidats présidentiels ont aussi une équipe qui veille à ce qu'ils communiquent « the right words, at the right time » (les bons mots au bon moment). Ces
spécialistes en la rhétorique s'assurent que chaque mot, expression et métaphore utilisés par le candidat aient l'effet voulu. Ces mots et ces images influencent d'une manière incroyable les votes. Mais les américains ne votent pas rien que pour les candidats mais pour leur famille aussi. A chaque discours donné en publique, les candidats se font accompagnés par leur femme et leurs enfants. Cette image d'un père et mari en harmonie avec sa famille est très importante aux yeux de nombreux électeurs. La religion est aussi un sujet pris très au sérieux par les électeurs. Malgré les apparences, les Etats-Unis sont un pays Chrétien très conservateur. Les Américains veulent un président qui minimum croit en Dieu mais qui soit aussi pratiquant. Bush accumule des points sur ce plan car il n'hésite jamais à parler de sa croyance et évoque Dieu plusieurs fois dans ses discours. Cette année, il n'y a aucun américain qui « doesn't care » (s'en fout). Tout le monde est engagé dans la campagne ce qui augmente le suspense. Le compendium des jours passés est que Kerry et Bush sont très proches l'un de l'autre dans les sondages. En attendant l'annonce du président des quatre prochaines années, chose qui concerne non seulement les Etats-Unis mais aussi le monde aussi, le spectacle continue...

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