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Chronique
Juin 2004 Se plaindre n'est pas une solution Quand les gens du Sud parlent de l'ouest, ils évoquent opportunités, argent, instruction et succès. Quand ils parlent de l'est, ils pensent à la misère, suppression intellectuelle et au mépris social. Enormément de Marocains, ces dernières années, ont décidé de ramasser leurs bagages, goûter a l'aventure et de voler de leurs propres ailes. Beaucoup ont réussi a concrétiser leurs buts, d'autres se battent toujours pour établir un statut social dans le pays ôte. L'ouest a intelligemment su attirer l'attention des tiers-mondistes. Etudiants, cadres et autres ont rétorqué a l'appel du pays du rêve qui leur promet la chance de produire, évoluer et être reconnu (e) pour cela. Les Marocains, aux Etats-Unis par exemple, se plaignent du système Marocain referant au fait que le Maroc avance a tâtons. Considérant les avantages qu'ils reçoivent autant que caissiers, délivreurs de pizza ou autant qu'ingénieur, on comprend que cela est normal de leur part d'opter pour l'ouest. Seulement lorsqu'on se plaint, en général, on suggère une option, une meilleure solution ou méthode. Enormément de mes compatriotes se plaignent du système au Maroc et ne sont pas capables d'offrir une seule solution stratégique afin de réparer « ce qui dérange. » Comme a dit mon confrère Hamid Lechhab, dans son livre « Sindibad le Surfer, » l'arabe attend et ne cessera jamais de le faire. On attend que les choses changent d'elles-mêmes au Maroc. On attend qu'un jour lorsqu'on aura programmé un voyage a Sidi Ifni ou a Oued Lou, on sera émerveillé par l'évolution industrielle, économique ou technologiques de ces villes et on décidera finalement de retourner au Maroc pour y travailler. Apres tout, la cuisine est bien meilleure au Maroc ! Ralph Nader, candidat présidentiel de l'année 2004,
a parlé la semaine dernière à des jeunes étudiants
d'une université dans l'état de Virginie. Il n'a pas
hésité à expliquer à ces jeunes que les
E.U ne manquent pas l'occasion d'exploiter les étrangers. Ils,
non seulement, leur font faire des boulots que personne ne veut mais
les font travailler a fond. Se plaindre n'est pas une solution. L'un peut facilement vivre à l'étranger mais collaborer au avancement de son pays. Les Marocains travaillent incroyablement durs à l'étranger. S'ils en faisaient de même dans leur pays, le Maroc aurait peut-être pu goûter à la Coupe du Monde ! Safaa Nhairy
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